L’Halloween, les bonbons et les enfants

  • 31 octobre 2019
  • Non classé
  • 0 Comments
  • Natacha Leclerc
Thomas et Laura – Halloween 2019

L’Halloween, cette fête de la collecte de bonbons ! Je ne fais pas ma rabajoise avec mes enfants, ils passent tous les deux de porte en porte pour demander des bonbons et bien sûr je fais le tri ensuite pour le « pas de produits laitiers » pour mes enfants qui y sont intolérants. Donc déjà, une bonne affaire de réglée, les chocolats et les caramels prennent le bord. Ce n’est pas pour m’en déplaire et ma belle-sœur en profite pour les manger. Si ça la rend heureuse, tant mieux !

Pour le reste, mes enfants vont en manger quelques-uns la soirée même mais sans plus. J’ai la chance qu’ils n’aient pas la dent sucrée donc c’est relativement simple à gérer : ils sont oubliés dans l’armoire (pas les enfants, les bonbons bien sûr !! J’imagine quand même assez bien la scène des enfants enfermés dans l’armoire avec les parents qui se bourrent la face de leurs bonbons hahaha)! Et quand je dis « chance », je ne parle pas vraiment de chance. En fait mes enfants n’y sont juste pas habitués donc ce n’est pas nécessairement un besoin ou un goût qu’ils ont développé.

Dans le processus de gestion des bonbons, je trouve très important de leur expliquer pourquoi on ne devrait pas manger une tonne de bonbons. Vous avez peut-être compris un peu comment je fonctionne : j’aime que les gens sachent le pourquoi du comment. C’est la même chose avec les enfants. Ils sont intelligents, ils sont capables de comprendre si on leur met des exemples à leur échelle. Ça leur permet de pouvoir faire des choix éclairés et de comprendre le lien de cause à effet. Ça leur permet aussi, déjà en bas âge, de faire des choix pour leur santé. Avec des racines bien solides, il est beaucoup plus facile de faire les choix appropriés à l’âge adulte.

Quand je parle à mes enfants, je leur dis que dans leur corps, ils ont plein de petits soldats, mini version d’eux-mêmes. Les soldats, il faut bien les nourrir pour qu’ils soient forts et capable de faire face aux microbes qui voudraient les rendre malade. Ils savent ce qu’ils doivent manger pour nourrir leurs soldats, ils savent aussi ce qui les affaiblit. Ils sont donc conscients que s’ils mangent du sucre, leurs soldats perdent tour à tour leur bouclier, leur épée, leur armure, leur casque… jusqu’à perdre leur énergie pour combattre. Il devient alors beaucoup plus difficile pour eux de gagner le combat face aux microbes et si les microbes prennent du terrain, ils sont plus susceptibles de développer un rhume, une gastro ou autre infection.

Plus on mange de sucre raffiné, plus longtemps le système immunitaire est affaibli. On peut même parler de plusieurs heures ici là. C’est un pensez-y bien car tout est toujours question d’équilibre dans le corps. Si nos défenseurs sont en sous nombre, aussi fort soient-ils normalement, une fois affaiblit leur chance de gagner le combat est moindre.

La règle de base chez nous, absolument aucune dérogation possible au niveau du sucre lorsque mes enfants sont malades. Pas même parce qu’on est chez mamie, pas même parce que peu importe la raison. Il n’y en a aucune de valable pour la santé de mes cocos!

L’affaiblissement du système immunitaire est une seule de plusieurs excellentes raisons de ne pas de donner de sucre à long terme à nos enfants, mais je pourrais aussi parler de l’hyperactivité, des caries dentaires, de l’augmentation des chances de développer le pré-diabète ou diabète de type 2, l’Alzheimer et/ou toute autre forme maladie inflammatoire chronique. Pas demain, mais éventuellement. Il faut toujours garder en tête que la maladie ne se développe pas du jour au lendemain mais bien un peu plus à chaque jour. Par contre les choix que nous faisons aujourd’hui ont bel et bien une répercussion sur les années à venir!

Restons logique et faisons des choix éclairés! Pas besoin de faire 800 maisons non plus hein. Quelques maisons et tourner la fête d’Halloween en une fête avec d’autres amis où on passe du temps ensemble, déguisés, à jouer, danser, chanter, se raconter des petites histoires qui font peur, écouter un film d’Halloween… Tant qu’à moi ça vaut beaucoup plus que tous les bonbons du monde!!

Bonne santé,

Natacha Leclerc, Naturopathe

Natacha Leclerc

Laisser un commentaire